Pourquoi utiliser les aides technologiques avec les enfants?
Depuis les 15 dernières années, la technologie prend de plus en plus de place dans les écoles et les foyers québécois. D’abord vues comme des sources de divertissement, nous savons maintenant qu’elles peuvent favoriser les apprentissages et même compenser les déficits de certains enfants.
Comment ces outils technologiques peuvent-ils devenir des supports d’apprentissages?
Le conseiller pédagogique RÉCIT national en adaptation scolaire, Jean Chouinard, sommité au Québec dans le domaine, fait état de 5 grands axes d’interventions des aides technologiques dans l’apprentissage.
Qu’est-ce que le RÉCIT?
Le Récit est un réseau de plus de 200 personnes ressources ayant pour mandat de former et d’accompagner le réseau scolaire dans l’utilisation et l’intégration des technologies d’aide. Quelle est leur mission ? Favoriser l’intégration scolaire et la réussite de tous, grâce à la technologie.
Les axes d’interventions des aides technologiques
Afin de mieux comprendre l’impact des aides technologiques dans les apprentissages de nos jeunes, je vous présente ici les 3 premiers axes. Ceux-ci semblent répondre à la définition commune que les Centres de Service Scolaire ont l’habitude de promouvoir. On peut donc s’attendre, au Québec, à voir les technologies d’aide utilisées dans ces contextes.
1) Le développement des connaissances et des compétences :
C’est lors des évaluations ministérielles de 2008 que les logiciels d’aide ont fait leur entrée officielle. La technologie d’aide est généralement attribuée aux jeunes qui présentent des difficultés persistantes en lecture, en écriture ou en mathématiques, mais elle est aussi appropriée dans les autres matières, si des difficultés sont présentes. Les logiciels de prédiction de mots et de rétroaction vocale, comme Word-Q et Lexibar, semblent être les plus connus du milieu scolaire.
2) Suppléance à la communication :
Les tableaux de communication, de même que les applications permettant de construire une phrase à l’aide de pictogrammes, permettent aux jeunes ayant des limitations graves et persistantes en communication de transmettre un message.
3) Autonomie et participation sociale :
Pour nos jeunes ayant les plus grands besoins, les aides technologiques peuvent venir soutenir l’intégration sociale quand, de par leurs grandes difficultés, ils ne pourraient répondre à leurs besoins de base seuls. Pensons aux jeunes présentant d’importantes limitations physiques les empêchant de se déplacer.
Dans le prochain article, je vous présenterai deux autres axes peu communs qui permettent de répondre aux besoins affectifs et attentionnels, de même que moteurs et sensoriels, de nos adorables élèves.
Lire la deuxième partie : La technologie pour supporter les besoins des élèves.